Au pied du Séquoïa
J’aime les histoires qui commencent :
« Il était un fois dans une clairière où se dressait un séquoia qui avait vu et vécu tant d’histoires … »
Une femme sans nom mais avec un corps
Une identité s’est réalisée
Et a crié, hurlé
Qu’a-t-elle dénoncé ?
L’histoire commence sans pathos
Peut-être un peu craignos….
Et pas si fastoche…
Vouloir lui donner un nom ?... Je pardonne…
Qu’importe… et je lui donne la parole :
Elle s’appelle « elle »
Depuis le début des temps, elle s’est affirmée
Puis on l’a noyée, sans apnée
Alors ouvrir la porte aux nouvelles générations
« Elle » s’est relevée péniblement mais humblement, lentement, sans additions
« Elle» s’est retirée, respirée…
Puis, après une grande bouffée d’oxygène, s’est épuisée
« Elle » c’est exclamée
« Oui, me relever… »
« Elle» s’est relevée péniblement mais humblement, lentement